dimanche 8 novembre 2020

Tentative de mise au point sur quelques trucs à mettre au point.

 

Remarque/sous-titre : texte dans lequel on pourrait déceler quelques longueurs

 et dans lequel on pourrait déceler quelques mots répétés.




Salut à tous. En cette période plus que troublée, peut-être que les minuscules thèmes que j’aborde dans cet article peuvent paraître futiles, mais je pense qu’il y a une certaine logique à répondre à quelques élucubrations lues sur les réseaux sociaux à mon sujet ces derniers temps. Puisque je me présente à la vice-présidence de notre commune, je pense qu’un peu de clarification pourrait aider les gens à voir plus… clair (évidemment) et à voter pour moi, ou pas, sans être influencés par des arguments fallacieux.

Ce qui est un tantinet agaçant, dans ces élucubrations, c’est qu’elles proviennent de personnes qui n’ont pas la moindre idée de ce dont elles parlent, qui expliquent ma vie, mon travail, mes motivations, et n’ont pas la moindre idée du sujet. 

J’ai lu que, dans ma candidature, on sentait plus l’appât du gain que l’amour de la ville, que le vice-président gagnait 90'000 francs, que je n’allais pas renoncer à mon salaire de professeur, que j’habitais Monthey depuis moins de dix ans… bref : du n’importe quoi qui  dénote une méconnaissance absolue de mes valeurs, de mes motivations, de ma vie.

Je récapitule :

Il paraîtrait que je me présente au poste de vice-président par appât du gain (un salaire de 90'000 francs (chiffre plusieurs fois lu, faux et sorti de nulle part ; pourquoi pas 51'956 francs ou 298'675 francs ?).  

Si les électrices et les électeurs de la commune de Monthey m’élisent à la vice-présidence, je ne vais pas démissionner de mon poste d’enseignant. Par contre, je vais réduire mes heures, et ce, pour deux raisons :

a) Lorsque j’ai fait campagne, en 2016, pour l’élection au conseil municipal j’ai annoncé que je baisserai mes heures au cycle d’orientation de manière à ce que mon salaire de conseiller compense la baisse de mon salaire d’enseignant. Pour la petite histoire, entre 2016 et 2018 (donc, avant mon élection et après ma prise de fonction), mon salaire annuel a diminué de 400 francs. Si je suis élu à la vice-présidence, j’en ferai de même.

b) Mon employeur principal, l’Etat du Valais, ne permet pas à ses employés de travailler à plus de 100%. Pour ma part, aujourd’hui, je travaille à 69,23% au cycle d’orientation de Monthey. Si je suis élu, je pense que ce pourcentage va descendre à 57.7%.

Mes détracteurs vont donc devoir chercher ma motivation ailleurs (si jamais, j’ai pas mal de pistes à leur suggérer, parce que, des motivations, j’en ai pas mal)

J’ai également lu : « c’est n’importe quoi de toucher autant d’argent et de ne pas s’impliquer à 100% pour ce poste et la ville ». Si cette allégation n’était pas si stupide, ce serait rigolo, mais c’est vrai que, devoir perdre du temps pour répondre à des allégations si stupides, ce n’est guère rigolo. Non seulement, ceux qui écrivent cela connaissent mon implication actuelle, mais ils savent déjà quelle sera mon implication future, si je suis élu à la vice-présidence. Très, très, très fort. Madame Soleil et ses confrères n’ont qu’à bien se tenir. C’est un tantinet agaçant que mon implication, actuelle ou future, soit jugée par des personnes qui n’ont pas la moindre idée de ce qu’elle est. Il y a des gens qui me connaissent, qui s’intéressent à mon job à la commune, qui collaborent avec moi, bref, qui savent un peu de quoi ils parlent. Ils me font parfois des remarques, tout à fait légitimes, évidemment. Une remarque que je n’ai pas entendue, en quatre ans, est liée à un manque d’implication.

Donc voilà (j’aime vraiment bien écrire : Donc voilà) : votez pour moi, ou pas, mais ne votez pas pas.

P.S. (j’aime vraiment, sincèrement bien les P.S.) : à mon avis, bien plus important pour les habitantes et habitants de la commune que l’élection à la vice-présidence, il y a l’élection au conseil général. Et là, vraiment, sincèrement, je vous conseille, enjoins, etc… de soutenir la liste 3. Je crois vraiment, sincèrement à cette liste. Je connais chacun d’eux, certains depuis longtemps, pour d’autres, c’est plus récent, mais leur implication dans cette campagne et leur motivation à travailler pour Monthey est vraiment, sincèrement impressionnante. Vraiment, sincèrement. Merci à eux. Merci à vous qui allez les soutenir. Vraiment, sincèrement.