Remarque/sous-titre : texte dans lequel on pourrait déceler quelques longueurs
et dans lequel on pourrait déceler quelques mots répétés.
Salut à tous. En
cette période plus que troublée, peut-être que les minuscules thèmes que
j’aborde dans cet article peuvent paraître futiles, mais je pense qu’il y a une
certaine logique à répondre à quelques élucubrations lues sur les réseaux
sociaux à mon sujet ces derniers temps. Puisque je me présente à la
vice-présidence de notre commune, je pense qu’un peu de clarification pourrait
aider les gens à voir plus… clair (évidemment) et à voter pour moi, ou pas,
sans être influencés par des arguments fallacieux.
Ce qui est un
tantinet agaçant, dans ces élucubrations, c’est qu’elles proviennent de
personnes qui n’ont pas la moindre idée de ce dont elles parlent, qui expliquent
ma vie, mon travail, mes motivations, et n’ont pas la moindre idée du
sujet.
J’ai lu que, dans
ma candidature, on sentait plus l’appât du gain que l’amour de la ville, que le
vice-président gagnait 90'000 francs, que je n’allais pas renoncer à mon salaire
de professeur, que j’habitais Monthey depuis moins de dix ans… bref : du n’importe
quoi qui dénote une méconnaissance
absolue de mes valeurs, de mes motivations, de ma vie.
Je
récapitule :
Il paraîtrait que
je me présente au poste de vice-président par appât du gain (un salaire de 90'000
francs (chiffre plusieurs fois lu, faux et sorti de nulle part ; pourquoi
pas 51'956 francs ou 298'675 francs ?).
Si les électrices
et les électeurs de la commune de Monthey m’élisent à la vice-présidence, je ne
vais pas démissionner de mon poste d’enseignant. Par contre, je vais réduire
mes heures, et ce, pour deux raisons :
a) Lorsque j’ai
fait campagne, en 2016, pour l’élection au conseil municipal j’ai annoncé que
je baisserai mes heures au cycle d’orientation de manière à ce que mon salaire
de conseiller compense la baisse de mon salaire d’enseignant. Pour la petite
histoire, entre 2016 et 2018 (donc, avant mon élection et après ma prise de
fonction), mon salaire annuel a diminué de 400 francs. Si je suis élu à la
vice-présidence, j’en ferai de même.
b) Mon employeur
principal, l’Etat du Valais, ne permet pas à ses employés de travailler à plus
de 100%. Pour ma part, aujourd’hui, je travaille à 69,23% au cycle
d’orientation de Monthey. Si je suis élu, je pense que ce pourcentage va
descendre à 57.7%.
Mes détracteurs
vont donc devoir chercher ma motivation ailleurs (si jamais, j’ai pas mal de
pistes à leur suggérer, parce que, des motivations, j’en ai pas mal)
J’ai également lu : « c’est
n’importe quoi de toucher autant d’argent et de ne pas s’impliquer à 100% pour
ce poste et la ville ». Si cette allégation n’était pas si stupide, ce serait
rigolo, mais c’est vrai que, devoir perdre du temps pour répondre à des
allégations si stupides, ce n’est guère rigolo. Non seulement, ceux qui écrivent
cela connaissent mon implication actuelle, mais ils savent déjà quelle sera mon
implication future, si je suis élu à la vice-présidence.
Très, très, très fort. Madame Soleil et ses confrères n’ont qu’à bien se tenir.
C’est un tantinet agaçant que mon implication, actuelle ou future, soit jugée
par des personnes qui n’ont pas la moindre idée de ce qu’elle est. Il y a des
gens qui me connaissent, qui s’intéressent à mon job à la commune, qui
collaborent avec moi, bref, qui savent un peu de quoi ils parlent. Ils me font
parfois des remarques, tout à fait légitimes, évidemment. Une remarque que je
n’ai pas entendue, en quatre ans, est liée à un manque d’implication.
Donc voilà (j’aime
vraiment bien écrire : Donc voilà) : votez pour moi, ou pas, mais ne
votez pas pas.
P.S. (j’aime
vraiment, sincèrement bien les P.S.) : à mon avis, bien plus important
pour les habitantes et habitants de la commune que l’élection à la
vice-présidence, il y a l’élection au conseil général. Et là, vraiment,
sincèrement, je vous conseille, enjoins, etc… de soutenir la liste 3. Je crois
vraiment, sincèrement à cette liste. Je connais chacun d’eux, certains depuis
longtemps, pour d’autres, c’est plus récent, mais leur implication dans cette
campagne et leur motivation à travailler pour Monthey est vraiment, sincèrement
impressionnante. Vraiment, sincèrement. Merci à eux. Merci à vous qui allez les
soutenir. Vraiment, sincèrement.
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