dimanche 5 février 2017

Duel Délitroz -Freysinger

C’est le titre d’un article de Fabrice Zwahlen, dans le Nouvelliste de vendredi dernier.

J’imagine que la plupart des lecteurs de notre Pravda se sont demandé : « Mais c’est qui ce… Freysinger ?  Le talentueux joueur de badminton ? » C’est aussi ce que je me suis dit au début (même si je me voyais assez mal croiser le volant avec ce champion). Or, à la lecture, j’ai compris que l’article faisait allusion à Oskar Freysinger, mon chef.

Après avoir clairement expliqué que, dans la démarche qui va nous conduire au 18 février, je me suis totalement distancié de ma fonction de conseiller communal, Monsieur Zwahlen demande : « Ainsi, un élu d’un exécutif communal peut-il appeler à manifester contre un collègue du collège cantonal ? » Cette question est légitime.

Mardi 24 janvier, lorsque j’ai écrit le texte « Honte à vous… », je n’ai pas du tout réfléchi à cette question. J’étais outré (et le suis toujours autant), j’ai foncé. C’était le citoyen qui se rebellait contre son dirigeant et, surtout, le prof qui se rebellait contre le chef de l’école… pas le conseiller municipal, le joueur de tennis, le tocson des paris de NHL ou le chanteur des Grün Vater…D’ailleurs, jusqu’à aujourd’hui, je n’ai bénéficié d’aucun appui officiel : ni ma commune, ni mon parti, ni les diverses associations, clubs ou groupes dont je fais partie n’ont annoncé leur soutien à la manifestation du 18 février. C’est logique. Mais juste pour dire…

Or il est vrai que, comme conseiller communal, on doit garder un devoir de réserve. D’ailleurs, si on y réfléchit un peu, j’ai fait ce que je reproche, entre autressssss, à mon chef : faire fi de sa fonction politique lorsqu’on s’exprime.

J’aimerais donc ici présenter mes excuses à tous les Montheysans qui se sont sentis blessés, trahis par la prise de position d’un de leurs municipaux. Je pense plus spécialement encore aux 874 personnes qui ont voté pour moi en octobre (en fait 873, parce que, dans l’équipe, il y avait moi). A mon avis, elles sont plutôt contentes de mon coup de gueule. Si elles ont voté pour moi, c’est sûrement parce qu’elles attendaient cela de moi. Si ce n’est pas le cas, excuses redoublées. Et merci de me le faire savoir.

Voilà, voilà, oxymorons (verbe néologique : j’adore les néologismes, ça énerve les conservateurs).

Donc, sous-titre : l’assourdissant silence.

Plusieurs d’entre vous semblent attachés à l’idée d’une minute de silence, le 18 février, sur la Place du Scex. Alors, bien sûr, on la fera, si ça vous fait plaisir (bon, allez, j’avoue, ça me fait très plaisir aussi). Comme écrit dans mon précédent texte, je voulais enlever le côté triste à notre rassemblement. Mais une minute de silence peut être solennelle, pas forcément triste.

Pareil pour les deux chants que je proposais : si ça vous plait pas : dites. Le concept de notre rassemblement est bien entendu évolutif. Proposez, corrigez, faites comme vous voulez…

Quelques rappels, pour conclure :

-          Le Valais, c’est nous. C’est tellement vrai.

-          C’est dégueulasse (à force de peser ce mot, je commence à connaître son poids par cœur) que le chef de l’école valaisanne s’associe à l’affiche de l’UDC représentant Maria. C’est un devoir citoyen de l’exprimer.

-          Le lancement officiel de notre rassemblement, c’est fin de semaine avec un évènement facebook et plus, si affinités. Si vous avez des idées…



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