samedi 24 septembre 2016

Qu’est-ce qu’on rigole !



Points communs et différences entre le Bout… rions et le Châtaigne, enfin, le Châtaignier, enfin, le truc de l’Entente, enfin, des alliés de l’UDC, enfin, de l’Alternative, enfin… enfin ?
L’un paraît deux fois par année, l’autre environ trois fois chaque quatre ans. Les deux font de l’humour en disant n’importe quoi. L’un fait exprès, l’autre pas…
Tout bien réfléchi, ce n’est pas très cool de comparer le Bout…rions à ce truc. Désolé.

Morceaux choisis :

En 2008, on nous expliquait, entre autres, que Gorbatchev avait pris le pouvoir en 1989 (lol), et on dénonçait le fait que MM. Widmer et Mariétan se représentaient pour un sixième mandat.

En 2012, on ne dénonçait plus les candidats qui se représentaient pour un cinquième ou sixième mandat, et pour cause, c’étaient les deux candidats du parti… ou des partis… ou… enfin bref, personne n’avait vraiment compris, surtout que, dans le journal humoristique, on ne parlait jamais d’UDC.

En 2016, on assume l’alliance avec l’UDC (ben oui, il faut se faire élire), on s’appelle l’Alternative, et on fait des articles toujours aussi rigolos. Allez, j’en choisis deux (je n’ai pas encore eu le temps de tout lire) :

-         Dans un, on se plaint des bouchons côté SATOM et côté Massongex en posant la question : « Jusqu’à quand cela va-t-il encore durer ? » et en terminant : « Voter pour [eux], c’est voter pour des personnes qui auront à cœur de faire enfin avancer ce dossier, dans l’intérêt de tous ! » On atteint déjà presque le sommet. Donc, à les lire, rien n’a été fait depuis des années (par exemple, depuis les 20 ans que leur parti est très bien représenté au Conseil Municipal). Donc, à les lire, il n’y a qu’eux qui se préoccupent du problème. D’où ma question : qui me déniche un seul Montheysan, politique ou pas, qui trouve cette situation acceptable ? Et quelle est la solution que ces magiciens proposent ? Cherchez, vous ne trouverez pas : il n’y en a pas. Je suis juste étonné qu’ils ne s’offusquent pas de l’ombre causée par la Pointe de Bellevue ou des désagréments provoqués par le fait qu’une rivière coule dans notre ville.

-         Le deuxième est d’ores et déjà mythique, il s’appelle « Montrer l’exemple ! » et dénonce, chiffres à l’appui, l’inflation, depuis 1982, dans les salaires des conseillers municipaux. Et ça s’appelle « Montrer l’exemple ! » Pour mémoire, aucun des élus de ce parti, ou ces partis, ou ce truc, n’a renoncé à son salaire ces 20 ou 24 dernières années. Aucun des élus de ce parti, ou…, n’a diminué son salaire, ces 20 ou 24 dernières années. Il me semble même me souvenir que deux des élus de ce parti, ou… se sont retrouvés à un certain moment sans dicastère, mais que chacun a réussi à percevoir l’entier de la rétribution de conseiller municipal (je le dis de mémoire… pas vérifié… mais me réjouis des commentaires). Plus important : au début de cette législature, GILLES BORGEAUD, représentant de LA GAUCHE au conseil municipal et vice-président de la commune, a demandé une diminution de salaire des conseillers municipaux. Cela a été refusé A 8 (HUIT) VOIX CONTRE 1 (UN). Pas besoin d’être un king en math pour comprendre ce qu’ont voté les deux membres du parti, ou… qui nous fait la leçon aujourd’hui. « Montrer l’exemple ! » Pour la minuscule histoire, à la suite de cette proposition refusée à 8 contre 1, le conseil a tout de même décidé de baisser le salaire du vice-président… mais seulement de lui.

Bref : comme je l’avais déjà écrit il y a quatre ans, comme je le leur avais déjà écrit il y a huit ans, ce parti se fiche absolument du monde et des Montheysans en particulier, à coup de promesses démagogiques, de mensonges et d’erreurs. Ils comptent sur le manque de connaissance des Montheysans sur les dossiers dont ils parlent.

Eh, les Montheysans : on se réveille. On arrête de voter pour eux. On se dit que, si c’est une alternative qu’on veut, elle est représentée par la liste 3 : Alliance de Gauche.

mercredi 21 septembre 2016

Un mot à mes collègues enseignants, et à d’autres…



« D’accord, mais on ne peut quand même pas voter socialiste. On n’est pas socialistes. »

Combien de fois entendues, ces phrases. Alors je discute, je questionne : « 
-         Pourquoi, en fait ? 
-         Parce que je ne peux quand même pas voter socialiste. Je ne suis pas socialiste. »

Soit.

En Valais, voter socialiste, c’est compliqué. Ca demande une démarche, parce que, en général, on n’a pas été élevés dans une famille socialiste. Pour voter socialiste, en Valais, il faut avoir tué le père, comme dit un psychanalyste de mes amis (en fait, c’est moi qui le dis, mais je fais semblant d’avoir un ami psychanalyste et de comprendre quelque chose à la psychanalyse).

Prenons le cas fictif, quoique très courant de l’enseignant PLR.

Il est totalement contre ETS, absolument opposé aux coupes budgétaires dans l’enseignement votées par son parti. Il sait sûrement que le seul parti à sérieusement défendre les acquis de l’école valaisanne est le PS,  « mais on ne peut quand même pas voter socialiste. »

Dernièrement, au Grand Conseil. Le PLR a déposé une motion (ou un truc comme ça) pour réduire le congé paternité des employés de l’Etat du Valais de dix à cinq jours. Evidemment soutenus par leurs souvent alliés UDC, les députés PLR ont échoué… pour une voix. Je vous laisse juste imaginer l’énorme avancée pour notre canton si on avait enlevé cinq jours de congé paternité aux employés d’état. La gauche a été soutenue dans ce combat par une partie du PDC. Comme quoi, le parti de la famille porte parfois bien son surnom.
« Mais on ne peut quand même pas voter socialiste. »

Il y a quelques années, mes deux copains C. et D. (noms connus de la rédaction, et de pas mal de lecteurs), aussi radicaux que députés, avaient été obligés par leur parti de se récuser lors d’un vote sur la caisse de retraite du personnel enseignant. Leurs suppléants avaient alors voté, comme le parti le voulait, contre l’intérêt des enseignants… et contre la gauche qui, comme d’habitude, comme toujours, avait soutenu les enseignants. (Toute cette anecdote est citée de mémoire… possible qu’il y ait des erreurs).
« Mais on ne peut quand même pas voter socialiste. »


En résumé, sans vouloir trop faire la leçon, ce serait cool, chers collègues, si vous vous rendiez compte de qui vous soutient… et de qui ne vous soutient pas. C’est évident que, même pour un enseignant, il y a des raisons de voter à droite. La caricature de l’enseignant de gauche… bof. Mais lors des prochaines élections communales et, plus important, lors des prochaines élections cantonales, souvenez-vous de qui vous soutient.

« Mais on ne peut quand même pas voter socialiste

- Si ».

dimanche 11 septembre 2016

présentation liste no3

J’avais dit que je présenterais mes colistiers.
C’est chose faite dans ce petit clip imaginé, préparé, monté par mon complice, copain, beau-frère Patrick Tissot. Merci quelques milliards de fois à lui.
Les personnes concernées n’ont pas été des personnes concertées. C’est totalement subjectif. C’est sur mon blog.
Remarques, critiques, commentaires bienvenus.
Des becs.



vendredi 9 septembre 2016

Des cinglés et d'autres qui savent vraiment me remettre à ma place.

Réflexions sur deux trucs, cette semaine.

Mardi, quand j’ai vu dans le Nouvelliste la page qui liait application de la LAT et suicide, je me suis dit que, depuis quelque quarante années que je lis ce journal, je n’avais jamais vu un truc de dingue pareil. Même l’UDC, quand elle paie une page dans le journal pour dire n’importe quoi n’arrive pas à la cheville de ce machin.

Quand j’ai vu par qui c’était signé, j’ai dit que ce n’était pas possible que ce soit celui que je connais un peu et qui s’appelle comme ça puisque, comme élu, il n’oserait pas publier un truc aussi cinglé. Et comme son nom doit être porté par plusieurs personnes dans le Valais Central (et ailleurs), je me suis dit que c’était sûrement un autre.

Mais non, c’était vraiment un député UDC qui avait écrit, entre autres : «Tous ceux qui collaborent à quelque niveau que ce soit, même tacitement, à l’application d’une LAT […] savent à présent qu’ils auront du sang sur les mains ». Surréaliste. Cinglé. Politicien élu UDC.

On sait certains membres de ce parti adeptes du dérapage et de l’amalgame, mais à chaque fois, ils parviennent à nous surprendre en allant toujours plus loin. D’où la célèbre question que je me pose depuis des années mais qui revient chaque fois : « Jusqu’où s’arrêteront-ils ? »

Pis sinon, j’ai dérangé un peu quelques PLR avec mon article : « Fait pas bon être une femme au PLR ». Mais personne ne m’a attaqué sur le fond. Il semble que les politiciens de ce parti vivent très bien cette situation, tant mieux pour eux. Et pour elles ? 

Non, les commentaires venaient plutôt pour me dire de balayer devant ma porte puisque les socialistes ne font soi-disant pas mieux pour la représentation féminine. Et j’ai même eu droit à une preuve de cela : « Il n’y a pas de femme socialiste au Conseil communal de Monthey. C'est la preuve que vous ne soutenez pas les femmes». J’ai trouvé cela légèrement léger, comme unique argument, mais inattaquable puisque c'est un fait. On m’a dit d’aller regarder les résultats des dernières élections au Conseil communal. Je suis allé regarder, puis me suis abstenu de tout commentaire sur cette élection, ce que je continue et continuerai à faire.

Bon, je ne pensais de toute façon ne pas toucher beaucoup de voix du côté des UDC, mais c’est vrai que ma cote auprès du PLR, déjà certainement assez basse il y a quelque temps, doit être en train de baisser, de baisser. Ben tant pis.


Joyeux week-end à tous. Pense aller boire une au marché demain avec le T-shirt sur lequel est inscrit : « Votez et faites voter la liste 3 ». C’est dans un mois qu’on peut ensemble faire un peu bouger les choses. Pensez-y. Ce serait cool.

mardi 6 septembre 2016

Quelle belle alternative !


Alors voilà, depuis quelques jours, toutes les listes sont connues, à moins que Didier ne se lance en indépendant (petit gag, quoique…).

Alors voilà : ce parti qui n’en était pas un mais un mouvement, qui n’était ni de gauche ni de droite mais allié à l’extrême-droite n’existe plus. Exit l’Entente, voilà l’Alternative. Mais quelle alternative nous est-elle proposée par ces braves gens ? Quelques éléments de réponse.

Alors voilà : après seulement 24 ans de conseil, Christian Multone tire sa révérence, faisant taire ainsi tous ceux qui disaient que Son Mouvement n’existait que chaque quatre ans pour le faire élire et amener plus de 40'000 francs par année dans la caisse de son entreprise. Mais l’alternative que l’Alternative  nous propose, c’est Nancy Multone. Perso, j’apprécie beaucoup Nancy que je côtoie au tennis. Mais là, c’est un peu le foutage de gueule cher au président de Leytron. On fait du neuf. On propose une alternative : à la place de Christian, Nancy... mais toujours les plus de 40'000 francs payés par les Montheysans qui soutiennent vraiment beaucoup, beaucoup, depuis longtemps, très longtemps cette entreprise familiale (en écrivant « entreprise familiale », je ne sais même plus si je parle du parti ou de l’entreprise privée).

Alors voilà : après seulement 20 ans de conseil, Guy Rouiller tire sa révérence. C’était le représentant de l’extrême-droite au Conseil, et l’alternative que l’Alternative nous propose, ce sont des représentants de l’extrême-droite. Quelle belle alternative.

En résumé, lors de cette dernière législature, le conseil était composé à huit neuvièmes de représentants de la droite et de l’extrême-droite pour un représentant de la gauche. Et on nous dit que l’Alternative, c’est de réélire les mêmes que ceux qui partent… Rigolo ou triste, c’est selon…

L’alternative que cette formation propose, c’est une liste sur laquelle toutes les personnes sont déjà élues ou placées. C’est en effet également une des spécificités de l’ex-Entente : un taux d’absentéisme et un taux de démissions au Conseil Général qui fait que nombre de leurs représentants se retrouvent placés Conseillers Généraux sans avoir jamais été élus.

Et on appelle cela une alternative.


P.S. Il existe une véritable alternative offerte aux citoyens montheysans. C’est la liste numéro 3. Amener plus d’élus de gauche à la tête de notre cité pour une politique plus sociale, c’est cela la véritable alternative.