mercredi 22 février 2017

Valais Merci

Ceci est un texte de remerciements
Donc merci aux plus de dix Valaisans qui sont venus samedi sur la Place du Scex. C’était un truc tout con, complètement improbable, mais ça a touché les Valaisans bien au-delà de ce qu’on pouvait imaginer. Franchement, le sourire des Valaisans samedi, c’était vraiment, vraiment, vraiment quelque chose. On n’a pas changé le monde samedi, mais ça nous a fait du bien. Et rien que pour ça, ça valait p.. la peine. Regardez les photos sur facebook, la vidéo en direct qui a plus de 20'000 vues, regardez ces Valaisans de partout : tant jolis. La photo que je mettrais en évidence dans cet article n’est peut-être pas la plus représentative des Valaisans présents samedi, mais pour moi, elle veut tout dire. Et vraiment, comme les Valaisans de cette photo, j’ai envie de dire : Valais Merci.

(Désolé, après 47 minutes de tentatives infructueuses, je n'ai pas réussi à mettre une meilleure photo , juste parce que je suis une pive en informatique).

Quelques remerciements particuliers. Je ne veux pas mettre en exergue, certains, plutôt que d’autres, car tous les Valaisans présents, ainsi que ceux qui nous ont soutenus sans être là méritent des remerciements sincères et chaleureux. Mais quand même, merci :
-          Au Valaisan qui a financé la sécurité : la classe.

-          Au Valaisan qui a offert 50 bouteilles de vin et du fromage. Merci pour son soutien inconditionnel. Pas encore eu l’occasion de faire sa connaissance, mais me réjouis de boire une avec lui un de ces jours.


-          A mon très cher ami valaisan qui a amené ces victuailles, s’est occupé de l’organisation improvisée et du nettoyage, pendant que je faisais le malin devant les journalistes.

-          Aux Valaisans qui sont venus avec le pain de seigle, le jus d’oranges frais et la table. « Voilà, juste comme ça, on le fait. »


-          A la Valaisanne qui s’est dit : « Et si on amenait une caisse que je ferais décorer par mon gamin valaisan, pis les Valaisans qui voudraient donneraient de l’argent, pis on filerait cet argent à des associations qui aident les Valaisans dans le besoin ?» Elle l’a fait : 2858 francs récoltés.

-          Aux Valaisans qui continuent à verser des dons sur le compte
                                              CH67 8061 1000 0110 9895 2.
Aujourd’hui, on a dépassé les 3000 francs. Je vais vider ce compte en fin de semaine, soit pour aller payer des Suzes, soit pour faire des dons à ces associations. Je verrai encore.

-          A tous ces Valaisans qui m’ont écrit des cartes, laissé des messages tellement, tellement touchants et à qui je n’ai pas répondu.

-          Au Valaisan qui s’est pointé vers moi samedi, alors que presque tout le monde était parti. Il m’a donné un fromage et m’a dit : « Tu trouveras bien deux ou trois copains pour faire une raclette… » Je l’ai remercié et lui ai demandé qui il était. « Ça, ça n’a pas d’importance », il a dit… et il est parti.


-          A la Valaisanne qui m’a offert une rose.

-          Au Valaisan qui avait pris un drapeau… valaisan

-          Au Valaisan qui a filmé en direct sur facebook, posté dans un appartement où une famille valaisanne l’avait fort gentiment invité.
https://www.facebook.com/yannick.delitroz/videos/1466557843377222

-          Aux journalistes valaisans qui ont vraiment relayé notre manifestation avec bienveillance.

-          Au Valaisan qui a fait une chronique sur cette radio valaisanne. C’est moyen de n’avoir cité que les politiciens de gauche présents. Il aurait dû venir voir de ses propres yeux, mais bon, perso, je le trouve tellement rigolo…

-          Aux gens d’un parti qui a trouvé cette manifestation tellement insignifiante. Du coup, ils ne sont pas venus. Merci.

-          A tous les Valaisans, présents ou pas, que j’oublie de remercier.


Une anecdote, pour terminer. Beaucoup de Valaisans sont venus me saluer samedi. C’était trop cool, trop touchant. A un moment, une petite Valaisanne est venue avec son mari, ses filles et son gendre, si je me rappelle bien. Elle m’a dit un truc du genre : « Merci beaucoup pour ce que vous faites. Je m’appelle Gabrielle Nanchen ». Vous avez vu, samedi, j’ai pas souvent fait le malin, j’étais pas mal ému. Mais lorsque cette Valaisanne est venue me dire cela, j’ai cru que mes jambes allaient me lâcher. Le Che a pas pu venir parce qu’il avait un conseil d’administration, De Gaulle et Gorbatchev soutenaient une gay pride à quelque part, je crois, mais Gabrielle Nanchen était là. L’immense petite Valaisanne que je regardais s’opposer à Guy Fontanet à Table Ouverte quand j’étais gamin me disait cela. Ben ça fait tout drôle. De la part de tous les Valaisans : merci madame pour tout ce que vous avez fait et merci pour ce que vous faites aujourd’hui, en particulier, être venue samedi à la Place du Scex pour dire :
Le Valais, c’est nous.

                              

samedi 18 février 2017

H - 4,5

C’est tout à l’heure, à la Place du Scex.

On me dit que certaines personnes seront présentes à notre rassemblement pour, par exemple, faire du bruit durant la minute de silence. Perso, ça ne me touche pas du tout. Ce qui est important, dans une minute de silence, ce n’est pas le silence, par ailleurs tout relatif, en pleine ville de Sion, un samedi à 15 h. Ce qui est important, ce sont les gens qui seront présents, qui la respectent, cette minute de silence. S’il y a des hurlements, qu’est-ce que ça va changer pour nous ? Que dalle. Alors laissons-les faire, si ça les rend heureux.

Le point primordial sera de ne pas réagir, si des personnes viennent déranger notre rencontre. Ne pas se mettre à leur niveau.

J’ai aussi entendu dire (mais je n’ai pas retrouvé le texte), qu’un candidat UDC au Grand Conseil sera présent. Je ne suis pas sûr, mais je pense que c’est un excellent signe. Il montre par là qu’il trouve également l’affiche dégueulasse et qu’il pense, comme nous, qu’on ne peut plus accepter ce genre de choses en Valais. Pour moi, en tout cas, c’est le message véhiculé par la présence de chacun, même la sienne.

A tout soudain. Le Valais, c’est nous.

vendredi 17 février 2017

H moins seize

Ca va être un truc tout simple, tout bien.

Rendez-vous tout à l’heure, pour montrer que, quand la politique devient dégueulasse, on réagit, que,

quand on cherche à enfermer le Valais, on réagit, que le Valais, c’est beau, que le Valais, c’est ouvert, 

que le Valais, c’est nous.

Cool si un prof de chant ou un directeur de chorale, ou quelqu’un qui connait les chansons se met en 

hauteur à 15 h 01 pour diriger les deux chants. Sinon, on a des chances de faire le buzz total dans la 

catégorie cacophonie. Bon, ce serait sympa aussi.


A toutes et à tous : à toute !

jeudi 16 février 2017

Gi - 2

Salut les Valaisans. En fait, salut les gens,

Quelques news, comme ça, en passant :

Beaucoup de messages tellement clairement incroyablement sympas. Merci. J’ai souvent la larme facile. Ces jours, elle est très facile.

Quelques trucs moins sympas, comme celui-ci, reçu alors que je buvais l’apéro avec des copains sympas : « Vous méritez d être vider de l enseignement. Salutations. »

Un des copains sympas m’a dit : « tu devrais répondre que c’est son prof de français qui mériterait d’être viré », mais me suis abstenu.

Certains (en fait, certaines, mais il semble que, malheureusement, depuis quelque 46 funestes années, elles ont presque les mêmes droits que NOUS) m’ont demandé s’ils (je vais quand même pas écrire si elles !) pouvaient venir avec des banderoles… Ce n’est pas mon rassemblement. C’est le nôtre. Chacun fait, fait, fait, ce qui lui plait, plait, plait (j’aurais préféré vous sortir une citation de Ferré, mais je connais mieux Chagrin d’Amour. A chacun sa culture).

Une personne me propose d’amener un coffre samedi, et que chacun y dépose un franc symbolique. Avec ces francs, on ferait des dons à des associations qui aident Maria et les autres gens de par ici dans le besoin (voir l’article J moins 3). J’imagine que, comme moi, cette personne ne cherche qu’à financer ses vacances familiales, mais j’ai trouvé l’idée cool.

J’ai même pensé à une variante dans laquelle chacun déposerait une pièce, de quelque valeur que ce soit (ou un billet, soyons fous). A la fin, on compterait le nombre de pièces et on pourrait communiquer le nombre à la police et aux organisateurs (LOL. J’adore le pluriel de majesté). Comme ça, pour la première fois dans l’histoire des manifestations, le chiffre de la police et celui des organisateurs concorderaient. Elle est pas belle, la vie ?

Bon, pour que ça marche, il faudrait vraiment que chacun dépose une pièce… et une seule. Redites ce que vous en pensez…(1)

A ce sujet : beaucoup de gens qui viendront samedi ne sont pas sur facebook ou ne lisent pas mon blog. Transmettez-leur ces idées, genre l’histoire du coffre, comme ça, on sera tous au courant et on pourra se promener sur la Place du Scex en demandant aux gens : « Tu sais pas où il est, le coffre ? » Pis on nous répondra : « Sais pas, mais bois une avec nous ».

Un dernier sujet moins rigolo :
Ai rencontré un prof. Il m’a dit un truc du genre : « Je ne viens pas samedi, parce que j’ai peur ». Je ne commente pas cette discussion.

Eh ! Ce serait bien si on était nombreux, mais alors vraiment nombreux. Si vous rencontrez votre grand-oncle ou quelqu’un d’autre demain, demandez-lui ce qu’il fait samedi, voire proposez-lui de nous rejoindre.

Le Valais, c’est nous. C’est p.. nous.

Selon les estimations en notre possession (j’adore le pluriel de majesté), on pourrait même être plus que les étoiles sur le drapeau.,, valaisan. Youhouhou !!!!!!!!!!!!!

(1) Si, comme moi, vous trouvez cette idée fort intéressante, tapez (1)  ou autre chose sur votre clavier.


mercredi 15 février 2017

J moins 3


Bon, ben là, on s’approche vraiment.

Quelques rappels, remarques, pensées philosophiques (je déconne), réponses à des questions…

Donc, on se voit samedi, avant 15 h, sur la Place du Scex, à Sion. Pas de slogan, pas de discours, pas de banderole, pas de récupération politique, juste des humains (et au moins un chien annoncé, je crois)… des Valaisans, au sens extrêmement, extrêmement large du terme. Compte à rebours, 15 h, minute de silence, Mon Beau Valais, l’Hymne national, pis on boit une, on bouge, on discute, on se rencontre : « Vois-tu, t’es venu aussi ! ». Pensez à prendre des verres, un tire-bouchon, une table pliante, pour ceux qui en ont une. Un généreux donateur nous offre 50 bouteilles et du fromage. D’autres généreuses personnes viennent avec du pain de seigle artisanal. C’est super sympa (je ne souhaitais pas piquer ici une citation bien connue d’un philosophe romand bien connu, mais c’est la meilleure phrase qui me soit venue). Pis vers 17 h, on va voir ailleurs.
Discutez-en autour de vous. Convainquez ceux qui se disent qu’ils iront peut-être skier ou ont des courses à faire. Expliquez à ceux qui critiquent mais ne font jamais rien que samedi, il y a la possibilité de faire quelque chose. Pis si on est un bon paquet, ben je crois sincèrement qu’on aura fait avancer les choses. On n’aura pas changé le monde, mais on aura fait quelque chose (j’imagine déjà les spécialistes en analyse stylistique qui commentent dans "le matin online" compter le nombre de fois où le mot « chose(s) » est présent dans les dernières phrases et en déduire que je n’ai rien à faire dans l’enseignement du français). C’est naïf de croire qu’on va faire changer les choses ? Evidemment. C’est ça que c’est beau, non ?

Certains se demandent s’il y a un danger qu’il y ait de la violence. Je peux difficilement l’imaginer. Peut-être que quelques personnes seront présentes pour se moquer de nous, faire du bruit pendant la minute de silence, siffler… pas d’importance… si ça leur apporte du bonheur… Mais je ne crois pas à des risques de violence. Et je suis certain que, si provocations il y a, nous n’y répondrons pas. Ce serait faire trop d’honneur à ceux qui nous provoquent.

De toute façon, il y a un service de sécurité. Nous, par exemple, y allons avec nos enfants.

Je saute du chapon au baudet : je n’ai répondu à quasi aucun message reçu de votre part. Désolé, mais j’ai eu un emploi du temps un chouia chargé (en fait, comme écrit lundi, j’ai pas touché terre). Il y a eu beaucoup d’encouragements, des critiques intéressantes aussi, des insultes… Sur ce dernier point, j’oserai juste une digression : ça ne me touche pas le moins du monde. Souvent, ça me fait rire. Plus souvent, j’ai pitié et pas vraiment envie de me moquer car cette haine que des personnes m’envoient à la gueule reflète un tel mal-être qu’elle ne peut inspirer que de la pitié. Mais je ne résiste pas à vous citer une phrase d’une lettre reçue à mon domicile hier, bien évidemment anonyme, mais écrite par « une cinquantaine de personnes rassemblées » :
« Votre minable rassemblement prévu à Sion ne groupera sans doute que des étrangers et ce sera bien fait pour vous ».

Merci de ne pas commenter cette citation, afin de demeurer dans le respect.

Sinon… Dans ma vidéo, je proposais une histoire de dossards, ça n’a pas pris, donc on laisse tomber, no soussaille. Je donnais également un numéro de compte. A ce jour, il y a zéro franc sur ce compte, ce qui m’embête un peu car je souhaitais l’utiliser pour partir en vacances avec ma famille. Je crois que tout le monde avait deviné ma perfidie. Donc, on laisse tomber aussi, mais ce compte aurait dû servir à faire des dons à des associations qui aident tous les gens en détresse chez nous. Donc, si vous pensez à les soutenir, c’est cool. Non, en fait, c’est pas cool, c’est important. Je vous mets les liens au fond de l’article.

Voilà, voilà… Encore un truc important : beaucoup de personnes m’ont demandé de réagir aux propos me concernant, tenus par Monsieur Freysinger à la télé lundi. Je ne souhaite pas commenter ces propos, du moins pour le moment. Il y a bien plus important que ce que ce monsieur dit de moi. Il y a samedi.

A samedi, donc. On va être plus que dix, ça va être génial, on va montrer que, le Valais, c’est nous…
Vous pouvez pas imaginer comme je me réjouis de vous rencontrer…


samedi 11 février 2017

L'appel du 18 février

Avec Patrick, on a eu fait des vidéos plus rigolotes, mais bon, pour un vendredi soir où je carbure à la tisane... 

Des infos dans ce petit film. Si encore des questions, des propositions, n'hésitez pas...
Partagez, faites du bruit (puisque, samedi prochain, on ne va pas en faire :)) pour qu'on soit le plus nombreux possible, le 18, à la Place du Scex. Le Valais, c'est nous.

Des becs. A samedi !
P.S. idée récente, piquée à la gay pride 2001, que je balance. Si quelqu'un est tenté de la récupérer, de la mettre en oeuvre...
On pourrait avoir des sortes de dossards en papier, avec imprimé derrière : "Je suis valaisan et..." et devant, chacun écrirait ce qu'il veut (genre : réfugié, policier, blonde, genevois...). Pour ça, il faudrait penser à un format, imprimer (éventuellement une version "je suis valaisanne et...", puisque, malheureusement :) les femmes ont également leur mot à dire en Valais en 2017), préparer des feutres, une ou deux tables pour écrire... Voilà. J'écris ça, j'écris rien...



dimanche 5 février 2017

Duel Délitroz -Freysinger

C’est le titre d’un article de Fabrice Zwahlen, dans le Nouvelliste de vendredi dernier.

J’imagine que la plupart des lecteurs de notre Pravda se sont demandé : « Mais c’est qui ce… Freysinger ?  Le talentueux joueur de badminton ? » C’est aussi ce que je me suis dit au début (même si je me voyais assez mal croiser le volant avec ce champion). Or, à la lecture, j’ai compris que l’article faisait allusion à Oskar Freysinger, mon chef.

Après avoir clairement expliqué que, dans la démarche qui va nous conduire au 18 février, je me suis totalement distancié de ma fonction de conseiller communal, Monsieur Zwahlen demande : « Ainsi, un élu d’un exécutif communal peut-il appeler à manifester contre un collègue du collège cantonal ? » Cette question est légitime.

Mardi 24 janvier, lorsque j’ai écrit le texte « Honte à vous… », je n’ai pas du tout réfléchi à cette question. J’étais outré (et le suis toujours autant), j’ai foncé. C’était le citoyen qui se rebellait contre son dirigeant et, surtout, le prof qui se rebellait contre le chef de l’école… pas le conseiller municipal, le joueur de tennis, le tocson des paris de NHL ou le chanteur des Grün Vater…D’ailleurs, jusqu’à aujourd’hui, je n’ai bénéficié d’aucun appui officiel : ni ma commune, ni mon parti, ni les diverses associations, clubs ou groupes dont je fais partie n’ont annoncé leur soutien à la manifestation du 18 février. C’est logique. Mais juste pour dire…

Or il est vrai que, comme conseiller communal, on doit garder un devoir de réserve. D’ailleurs, si on y réfléchit un peu, j’ai fait ce que je reproche, entre autressssss, à mon chef : faire fi de sa fonction politique lorsqu’on s’exprime.

J’aimerais donc ici présenter mes excuses à tous les Montheysans qui se sont sentis blessés, trahis par la prise de position d’un de leurs municipaux. Je pense plus spécialement encore aux 874 personnes qui ont voté pour moi en octobre (en fait 873, parce que, dans l’équipe, il y avait moi). A mon avis, elles sont plutôt contentes de mon coup de gueule. Si elles ont voté pour moi, c’est sûrement parce qu’elles attendaient cela de moi. Si ce n’est pas le cas, excuses redoublées. Et merci de me le faire savoir.

Voilà, voilà, oxymorons (verbe néologique : j’adore les néologismes, ça énerve les conservateurs).

Donc, sous-titre : l’assourdissant silence.

Plusieurs d’entre vous semblent attachés à l’idée d’une minute de silence, le 18 février, sur la Place du Scex. Alors, bien sûr, on la fera, si ça vous fait plaisir (bon, allez, j’avoue, ça me fait très plaisir aussi). Comme écrit dans mon précédent texte, je voulais enlever le côté triste à notre rassemblement. Mais une minute de silence peut être solennelle, pas forcément triste.

Pareil pour les deux chants que je proposais : si ça vous plait pas : dites. Le concept de notre rassemblement est bien entendu évolutif. Proposez, corrigez, faites comme vous voulez…

Quelques rappels, pour conclure :

-          Le Valais, c’est nous. C’est tellement vrai.

-          C’est dégueulasse (à force de peser ce mot, je commence à connaître son poids par cœur) que le chef de l’école valaisanne s’associe à l’affiche de l’UDC représentant Maria. C’est un devoir citoyen de l’exprimer.

-          Le lancement officiel de notre rassemblement, c’est fin de semaine avec un évènement facebook et plus, si affinités. Si vous avez des idées…



jeudi 2 février 2017

Sécurité ok.

Le 18 février, à la Place du Scex, le concept sécurité est réglé. Merci à tous ceux qui m'ont fait des propositions. Un merci tout particulier au très généreux donateur qui souhaite rester anonyme, m'a mis en contact avec la Société Securitas et a décidé de financer l'ensemble du concept sécurité. Son argument : "soutenir un acte citoyen".
J'ai assez envie de garder l'idée du compte pour faire un don aux nécessiteux en Valais... A discuter.

mercredi 1 février 2017

Le Valais, c'est nous


Je me répète, je sais, mais vos messages, votre incroyable soutien, c’est vraiment, vraiment quelque chose.
J’essaie de résumer la situation avec un système de questions/réponses :

1.    Quand ? Le 18 février à 15 h.

2.    Où ? La réponse à cette question dépend d’une décision du conseil municipal de Sion qui se réunit jeudi prochain 9 février. Donc, aucune information officielle jusqu’à cette date. Mais j’ai eu une nouvelle discussion avec la police de Sion aujourd’hui et ai demandé à ce qu’on autorise notre rassemblement sur la Place du Scex à Sion. La Planta est occupée, voire grillagée à cette date en raison de la préparation du carnaval. On ne peut pas présager de la décision de conseil municipal, mais perso, suis assez confiant. A la réception de la réponse, je crée un évènement facebook, histoire de voir si on sera vraiment plus que dix, sur la Place du Scex.


3.    Pourquoi ? Ce n’est pas très utile de répondre à cette question, puisque, si vous êtes en train de lire ce texte, si vous pensez venir à la Place du Scex le 18, vous savez pourquoi. Sinon, je vous propose de lire quelques articles de mon blog, avec en priorité celui-ci :
Ou alors, de lire l’1dex ou de regarder tous les gens tellement drôles, sincères, talentueux qui ont réagi ces derniers jours. Petit appel : tous ceux qui ont des liens d’articles, d’affiches détournées, de trucs rigolos, merci de mettre les liens en commentaire sur mon facebook et/ou sur mon blog.

4.    Qui ? Tous les Valaisans. Et pour moi, les Valaisans, ce sont : Ceux qui sont nés en Valais, ou pas. Ceux qui vivent en Valais, ou pas. Ceux qui ont un nom valaisan, ou pas. Ceux qui sont déjà venus en Valais, ou pas. Ca fait un peu plus de sept milliards de Valaisans potentiels, mais en toute objectivité, je pense qu’on sera un peu moins.

5.    Quoi ? Mardi dernier, j’ai proposé cela : « pas de slogan, pas de parti politique, pas de récupération, pas de cagoule. On fait une minute de silence pour ce Valais qu’on aime tellement, sali par des politiciens qui nous font honte. Puis on boit une. » 

Depuis j’ai un tout petit peu changé d’avis et je vous propose autre chose. Dites-moi ce que vous en pensez.
Mardi dernier, j’étais démoralisé. Depuis, je suis sur un nuage : le Valais est certes sali par certains, mais il est surtout splendide, parce que le Valais, c’est nous (évidemment, je ne me pense pas splendide, je dis ça pour vous).  Donc, pas de minute de silence, mais de la joie, de la fierté bien placée. Je propose que l’on se voie à 15 h, qu’on chante le premier couplet de « Mon beau Valais » et de l’hymne national, puis qu’on boive une. On est heureux, on n’est pas tristes.
Un des problèmes existentiels sera de trouver quelqu’un pour entonner, voire diriger, mais si on chante pas terrible, terrible, c’est pas terrible, terrible, ou bien ? Ceux qui ne connaissent pas les paroles : on n’en a rien à cirer. Ils écoutent, pis après, ils boivent une aussi (au sujet de boire une : cool si vous prenez un petit quelque chose, car il n’y aura pas de bar. Une personne m’a écrit qu’elle prenait une bouteille et six verres. De mon côté, avec ma chérie et les enfants, on pense prendre une de rouge, une de thé froid et quelques verres. Dépend combien on est, ça risque de faire un peu juste).
Evidemment, certains vont se moquer de nous, nous traiter de naïfs, de Bisounours, etc… Perso, ça me réjouit. Quand je vois qui dit cela…
Donc l’idée n’est pas de faire une manifestation contre…, c’est de faire une manifestation pour…. Pas de slogan, pas de discours, pas de parti, pas de récupération, pas de cagoule (à part pour ma collègue Ornela (private joke, pas pu m’empêcher)). On ne va pas dire que les autres sont… mais que nous, les Valaisans, nous sommes ouverts, accueillants, chaleureux, naïfs, sympas, charitables, humains… valaisans.
Mais si jamais vous avez oublié pourquoi on sera là, si vous avez un doute, je vous renvoie à la question 3.

6.    Comment ? Ben comme ça. Avec un léger bémol : on est obligés d’avoir un service de sécurité officiel (par exemple, ça peut pas être moi avec deux ou trois copains aussi bien bâtis que moi). Je n’ai jamais eu le moindre contact avec ce genre de société de sécurité, mais j’attends en commentaire ou en message privé que quelqu’un me conseille une société, voire m’aide pour cette partie de l’organisation. Ca va coûter de l’argent : je ferai un appel aux dons dès que j’aurai une estimation du coût.

Pis après :
-          Si on ne récolte pas assez d’argent, ben ma famille et moi (attention, on est nombreux), on se fera inviter à manger par des réfugiés puisque, c’est bien connu, ils sont pleins aux as.
-          Si on a trop d’argent, ben ma famille et moi, on part en vacances aux Caraïbes et on met un statut facebook pour vous remercier (en fait, vous venez de découvrir mon unique motivation à lancer cette manifestation). Ou alors, si vous n’êtes pas d’accord, on verse le solde à une organisation qui aide les personnes dans le besoin en Valais (juste pour montrer que nous, on fait quelque chose pour Maria et les autres…nous).
Voilà. Dites si ça vous convient, corrigez, proposez, améliorez, dessinez, affichez, causez et surtout, surtout, partagez. En 1980, au Wankdorf, il y avait une banderole « Avec le Rawyl, on serait 100’000 ». 37 ans après, on n’a toujours pas le Rawyl (d’ailleurs, j’en suis assez content, et il ne nous servirait pas à grand-chose, le 18). Donc, on ne sera pas 100'000… mais ce serait sympa si on était une bonne équipe.
J’y crois. Le Valais, c’est nous. Le Valais, c’est p… nous. (désolé, pas pu m’empêcher).
Yannick, Valaisan, enseignant, Monthey