mercredi 15 février 2017

J moins 3


Bon, ben là, on s’approche vraiment.

Quelques rappels, remarques, pensées philosophiques (je déconne), réponses à des questions…

Donc, on se voit samedi, avant 15 h, sur la Place du Scex, à Sion. Pas de slogan, pas de discours, pas de banderole, pas de récupération politique, juste des humains (et au moins un chien annoncé, je crois)… des Valaisans, au sens extrêmement, extrêmement large du terme. Compte à rebours, 15 h, minute de silence, Mon Beau Valais, l’Hymne national, pis on boit une, on bouge, on discute, on se rencontre : « Vois-tu, t’es venu aussi ! ». Pensez à prendre des verres, un tire-bouchon, une table pliante, pour ceux qui en ont une. Un généreux donateur nous offre 50 bouteilles et du fromage. D’autres généreuses personnes viennent avec du pain de seigle artisanal. C’est super sympa (je ne souhaitais pas piquer ici une citation bien connue d’un philosophe romand bien connu, mais c’est la meilleure phrase qui me soit venue). Pis vers 17 h, on va voir ailleurs.
Discutez-en autour de vous. Convainquez ceux qui se disent qu’ils iront peut-être skier ou ont des courses à faire. Expliquez à ceux qui critiquent mais ne font jamais rien que samedi, il y a la possibilité de faire quelque chose. Pis si on est un bon paquet, ben je crois sincèrement qu’on aura fait avancer les choses. On n’aura pas changé le monde, mais on aura fait quelque chose (j’imagine déjà les spécialistes en analyse stylistique qui commentent dans "le matin online" compter le nombre de fois où le mot « chose(s) » est présent dans les dernières phrases et en déduire que je n’ai rien à faire dans l’enseignement du français). C’est naïf de croire qu’on va faire changer les choses ? Evidemment. C’est ça que c’est beau, non ?

Certains se demandent s’il y a un danger qu’il y ait de la violence. Je peux difficilement l’imaginer. Peut-être que quelques personnes seront présentes pour se moquer de nous, faire du bruit pendant la minute de silence, siffler… pas d’importance… si ça leur apporte du bonheur… Mais je ne crois pas à des risques de violence. Et je suis certain que, si provocations il y a, nous n’y répondrons pas. Ce serait faire trop d’honneur à ceux qui nous provoquent.

De toute façon, il y a un service de sécurité. Nous, par exemple, y allons avec nos enfants.

Je saute du chapon au baudet : je n’ai répondu à quasi aucun message reçu de votre part. Désolé, mais j’ai eu un emploi du temps un chouia chargé (en fait, comme écrit lundi, j’ai pas touché terre). Il y a eu beaucoup d’encouragements, des critiques intéressantes aussi, des insultes… Sur ce dernier point, j’oserai juste une digression : ça ne me touche pas le moins du monde. Souvent, ça me fait rire. Plus souvent, j’ai pitié et pas vraiment envie de me moquer car cette haine que des personnes m’envoient à la gueule reflète un tel mal-être qu’elle ne peut inspirer que de la pitié. Mais je ne résiste pas à vous citer une phrase d’une lettre reçue à mon domicile hier, bien évidemment anonyme, mais écrite par « une cinquantaine de personnes rassemblées » :
« Votre minable rassemblement prévu à Sion ne groupera sans doute que des étrangers et ce sera bien fait pour vous ».

Merci de ne pas commenter cette citation, afin de demeurer dans le respect.

Sinon… Dans ma vidéo, je proposais une histoire de dossards, ça n’a pas pris, donc on laisse tomber, no soussaille. Je donnais également un numéro de compte. A ce jour, il y a zéro franc sur ce compte, ce qui m’embête un peu car je souhaitais l’utiliser pour partir en vacances avec ma famille. Je crois que tout le monde avait deviné ma perfidie. Donc, on laisse tomber aussi, mais ce compte aurait dû servir à faire des dons à des associations qui aident tous les gens en détresse chez nous. Donc, si vous pensez à les soutenir, c’est cool. Non, en fait, c’est pas cool, c’est important. Je vous mets les liens au fond de l’article.

Voilà, voilà… Encore un truc important : beaucoup de personnes m’ont demandé de réagir aux propos me concernant, tenus par Monsieur Freysinger à la télé lundi. Je ne souhaite pas commenter ces propos, du moins pour le moment. Il y a bien plus important que ce que ce monsieur dit de moi. Il y a samedi.

A samedi, donc. On va être plus que dix, ça va être génial, on va montrer que, le Valais, c’est nous…
Vous pouvez pas imaginer comme je me réjouis de vous rencontrer…


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