Bon, ben là, on s’approche
vraiment.
Quelques rappels, remarques,
pensées philosophiques (je déconne), réponses à des questions…
Donc, on se voit samedi, avant 15
h, sur la Place du Scex, à Sion. Pas de slogan, pas de discours, pas de
banderole, pas de récupération politique, juste des humains (et au moins un
chien annoncé, je crois)… des Valaisans, au sens extrêmement, extrêmement large
du terme. Compte à rebours, 15 h, minute de silence, Mon Beau Valais, l’Hymne
national, pis on boit une, on bouge, on discute, on se rencontre : « Vois-tu,
t’es venu aussi ! ». Pensez à prendre des verres, un tire-bouchon,
une table pliante, pour ceux qui en ont une. Un généreux donateur nous offre 50
bouteilles et du fromage. D’autres généreuses personnes viennent avec du pain
de seigle artisanal. C’est super sympa (je ne souhaitais pas piquer ici une
citation bien connue d’un philosophe romand bien connu, mais c’est la meilleure
phrase qui me soit venue). Pis vers 17 h, on va voir ailleurs.
Discutez-en autour de vous. Convainquez
ceux qui se disent qu’ils iront peut-être skier ou ont des courses à faire. Expliquez
à ceux qui critiquent mais ne font jamais rien que samedi, il y a la
possibilité de faire quelque chose. Pis si on est un bon paquet, ben je crois sincèrement
qu’on aura fait avancer les choses. On n’aura pas changé le monde, mais on aura
fait quelque chose (j’imagine déjà les spécialistes en analyse stylistique qui commentent dans "le matin online" compter
le nombre de fois où le mot « chose(s) » est présent dans les
dernières phrases et en déduire que je n’ai rien à faire dans l’enseignement du
français). C’est naïf de croire qu’on va faire changer les choses ?
Evidemment. C’est ça que c’est beau, non ?
Certains se demandent s’il y a un
danger qu’il y ait de la violence. Je peux difficilement l’imaginer. Peut-être
que quelques personnes seront présentes pour se moquer de nous, faire du bruit
pendant la minute de silence, siffler… pas d’importance… si ça leur apporte du
bonheur… Mais je ne crois pas à des risques de violence. Et je suis certain
que, si provocations il y a, nous n’y répondrons pas. Ce serait faire trop d’honneur
à ceux qui nous provoquent.
De toute façon, il y a un service
de sécurité. Nous, par exemple, y allons avec nos enfants.
Je saute du chapon au baudet :
je n’ai répondu à quasi aucun message reçu de votre part. Désolé, mais j’ai eu
un emploi du temps un chouia chargé (en fait, comme écrit lundi, j’ai pas
touché terre). Il y a eu beaucoup d’encouragements, des critiques intéressantes
aussi, des insultes… Sur ce dernier point, j’oserai juste une digression :
ça ne me touche pas le moins du monde. Souvent, ça me fait rire. Plus souvent,
j’ai pitié et pas vraiment envie de me moquer car cette haine que des personnes
m’envoient à la gueule reflète un tel mal-être qu’elle ne peut inspirer que de
la pitié. Mais je ne résiste pas à vous citer une phrase d’une lettre reçue à
mon domicile hier, bien évidemment anonyme, mais écrite par « une
cinquantaine de personnes rassemblées » :
« Votre minable rassemblement prévu
à Sion ne groupera sans doute que des étrangers et ce sera bien fait pour vous ».
Merci de ne pas commenter cette
citation, afin de demeurer dans le respect.
Sinon… Dans ma vidéo, je proposais
une histoire de dossards, ça n’a pas pris, donc on laisse tomber, no soussaille.
Je donnais également un numéro de compte. A ce jour, il y a zéro franc sur ce
compte, ce qui m’embête un peu car je souhaitais l’utiliser pour partir en
vacances avec ma famille. Je crois que tout le monde avait deviné ma perfidie.
Donc, on laisse tomber aussi, mais ce compte aurait dû servir à faire des dons
à des associations qui aident tous les gens en détresse chez nous. Donc, si
vous pensez à les soutenir, c’est cool. Non, en fait, c’est pas cool, c’est important.
Je vous mets les liens au fond de l’article.
Voilà, voilà… Encore un truc
important : beaucoup de personnes m’ont demandé de réagir aux propos me
concernant, tenus par Monsieur Freysinger à la télé lundi. Je ne souhaite pas
commenter ces propos, du moins pour le moment. Il y a bien plus important que
ce que ce monsieur dit de moi. Il y a samedi.
A samedi, donc. On va être plus que
dix, ça va être génial, on va montrer que, le Valais, c’est nous…
Vous pouvez pas imaginer comme je
me réjouis de vous rencontrer…
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