C’est le titre d’un article de
Fabrice Zwahlen, dans le Nouvelliste de vendredi dernier.
J’imagine que la plupart des
lecteurs de notre Pravda se sont demandé : « Mais c’est qui ce… Freysinger ?
Le talentueux joueur de badminton ? » C’est aussi ce que je me suis
dit au début (même si je me voyais assez mal croiser le volant avec ce
champion). Or, à la lecture, j’ai compris que l’article faisait allusion à
Oskar Freysinger, mon chef.
Après avoir clairement expliqué
que, dans la démarche qui va nous conduire au 18 février, je me suis totalement
distancié de ma fonction de conseiller communal, Monsieur Zwahlen
demande : « Ainsi, un élu
d’un exécutif communal peut-il appeler à manifester contre un collègue du
collège cantonal ? » Cette question est légitime.
Mardi 24 janvier, lorsque j’ai
écrit le texte « Honte à vous… », je n’ai pas du tout réfléchi à
cette question. J’étais outré (et le suis toujours autant), j’ai foncé. C’était
le citoyen qui se rebellait contre son dirigeant et, surtout, le prof qui se
rebellait contre le chef de l’école… pas le conseiller municipal, le joueur de
tennis, le tocson des paris de NHL ou le chanteur des Grün Vater…D’ailleurs,
jusqu’à aujourd’hui, je n’ai bénéficié d’aucun appui officiel : ni ma
commune, ni mon parti, ni les diverses associations, clubs ou groupes dont je
fais partie n’ont annoncé leur soutien à la manifestation du 18 février. C’est
logique. Mais juste pour dire…
Or il est vrai que, comme
conseiller communal, on doit garder un devoir de réserve. D’ailleurs, si on y
réfléchit un peu, j’ai fait ce que je reproche, entre autressssss, à mon
chef : faire fi de sa fonction politique lorsqu’on s’exprime.
J’aimerais donc ici présenter mes
excuses à tous les Montheysans qui se sont sentis blessés, trahis par la prise
de position d’un de leurs municipaux. Je pense plus spécialement encore aux 874
personnes qui ont voté pour moi en octobre (en fait 873, parce que, dans
l’équipe, il y avait moi). A mon avis, elles sont plutôt contentes de mon coup
de gueule. Si elles ont voté pour moi, c’est sûrement parce qu’elles
attendaient cela de moi. Si ce n’est pas le cas, excuses redoublées. Et merci
de me le faire savoir.
Voilà, voilà, oxymorons (verbe
néologique : j’adore les néologismes, ça énerve les conservateurs).
Donc, sous-titre :
l’assourdissant silence.
Plusieurs d’entre vous semblent
attachés à l’idée d’une minute de silence, le 18 février, sur la Place du Scex.
Alors, bien sûr, on la fera, si ça vous fait plaisir (bon, allez, j’avoue, ça
me fait très plaisir aussi). Comme écrit dans mon précédent texte, je voulais
enlever le côté triste à notre rassemblement. Mais une minute de silence peut
être solennelle, pas forcément triste.
Pareil pour les deux chants que je
proposais : si ça vous plait pas : dites. Le concept de notre
rassemblement est bien entendu évolutif. Proposez, corrigez, faites comme vous
voulez…
Quelques rappels, pour
conclure :
-
Le Valais, c’est nous. C’est tellement vrai.
-
C’est dégueulasse (à force de peser ce mot, je
commence à connaître son poids par cœur) que le chef de l’école valaisanne s’associe
à l’affiche de l’UDC représentant Maria. C’est un devoir citoyen de l’exprimer.
-
Le lancement officiel de notre rassemblement, c’est
fin de semaine avec un évènement facebook et plus, si affinités. Si vous avez
des idées…
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